J’ai
commencé l’ébauche d’un premier roman à seize
ans, au lycée, sur un cahier de brouillon, dans la cour
de récréation ou le soir dans ma chambre, je rêvais
de devenir écrivain, je mettais en scène dans mon
imagination des héros fictifs, ce rêve me poursuit
tout au long de ma vie.
J’ai vécu l’écriture comme une suite
d’expériences, passant de la poésie au conte,
de la nouvelle au théâtre, d’un scénario
de film aux paroles de chansons, l’apothéose étant
la réalisation d’un roman que je considère comme
l’aboutissement réussi d’un auteur.
Les épreuves de la vie m’ont appris à travailler
avec mon imagination, du dédoublement de la personnalité je
suis passé à la fiction, la puissance de l’écrit
ne pouvant venir que d’un sentiment ou d’une situation
exceptionnels ou vécus comme tels.
En parallèle, par besoin de travailler avec mes mains, je
me suis mis à la peinture, avec cette envie de peindre, d’enjoliver
les paysages que je regardais, quelques œuvres abstraites où la
pratique de l’écriture m’a permis de faire communier
l’observation et la lecture du tableau.