Lorsque
j'étais enfant, je regardais mon cher papa couvrir des feuilles
blanches de beaux dessins, qu'il noircissait à l'encre de
Chine, j'étais fascinée; je suis tombée dedans.
Et de me souvenir, que certaines soirées dans les années
60, n'étaient pas télévisuelles, mais beaucoup
autour de la table familiale, avec diverses occupations manuelles,
dont la peinture. Mon père ce héros... aux multiples
facettes, m'a appris les bases du monde merveilleux de la couleur.
Je nous revoie, tous les deux penchés sur nos ouvrages, il
m'expliquait la façon de mettre en valeur mes personnages,
copiés d'après mes livres d'école ou de BD,
genre animaux humanisés; les noms m'échappent, perdus
dans les méandres de la mémoire, et moi, petite
fille avide de ses compliments.
Puis
le temps passe, je mets entre parenthèse cet agréable
passe-temps, que je ressort la maturité survenue. J'ai complété mes
acquis par quelques heures de cours aux Beaux-arts de la ville de Dole,
participé à de nombreuses, diverses et variées,
expositions locales et régionales. J'utilise l'acrylique comme
peinture, que je vernis, pour sa parfaite ressemblance avec l'huile,
sans les inconvénients (odeur des composants, temps de séchage...)
J'apprécie également les encres, de Chine ou diluables à l'eau,
et le pastel sec.
L'acrylique
permet également de pouvoir se servir de différents
supports pour créer ses oeuvres. Je peins de préférence
sur châssis toilés, mais sur bois aussi (plaques isorel)
Le papier, je le destine, aux encres et pastels.